Les QCM interactifs sont accessibles à partir de la page d’accueil du coaching virtuel à accès gratuit dilingco.com

 

Page 1

 

Exocrine. Endocrine. Paracrine …

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Les cellules exocrines sont spécifiques au tube et aux glandes digestives

2- Une hormone est généralement sécrétée par une cellule endocrine. Une hormone agit à distance sur des récepteurs spécifiques d’une cellule cible

3- Les hormones sont toujours sécrétées par des glandes endocrines ou des glandes amphicrines

4- La communication endocrine a un effet plus instantané que celui de la communication neurocrine

 

L’affirmation 2 est exacte.

 

Affirmation 2

Oui.

Hormone :

- messager chimique agissant à distance sur des récepteurs spécifiques d’une cellule cible,

- émise en réponse à une stimulation.

- « généralement sécrétée par une cellule endocrine » :

Des hormones peuvent être diffusées dans d’autres milieux que le sang ou la lymphe. Exemple : l’air par l’haleine, les odeurs.

 

Affirmation 3

Non.

Les cellules endocrines peuvent être dispersées dans des tissus

(Elles ne sont pas forcément situées dans des glandes).

Exemples : tissus adipeux, paroi intestinale.

Note :

Les glandes amphicrines sont les glandes à la fois endocrines et exocrines.

Par exemple, le pancréas est une glande amphicrine, à la fois :

- Pancréas exocrine : sécrétion de suc pancréatique (bicarbonate et enzymes),

- Pancréas endocrine : sécrétion des 4 hormones :
Insuline (hypoglycémiante),
Glucagon (hyperglycémiante,
Somatostatine (contraction de la vésicule biliaire, augmente la mobilité intestinale, inhibe la sécrétion de l'insuline et du glucagon),
Polypeptide pancréatique
.

 

Affirmation 4

Non.

La communication endocrine a un effet moins instantané que celui de la communication neurocrine ; le temps aux hormones de se diffuser, puis de disparaître, de la circulation sanguine.

Si l’effet est moins instantané, il est aussi plus persistant que celui d’une liaison neurocrine.

 

 

Exemples de cellules gastro-intestinales endocrines

 

Cellules G. Antre estomac-duodénum. Hormone : Gastrine

Action,  voir page suivante « Régulation digestive. Estomac »

Cellule S. Duodénum-jéjunum. Hormone : Sécrétine

Cellules I. Duodénum-jéjunum. Hormone : Cholécystokinine (CCK)

Cellules K. Duodénum-jéjunum. Hormone : Gastric Inhibitive Peptide (GIP)

Actions : voir page suivante « Régulation digestive. Pancréas »

 

 

 

 

 


Page 2.

 

Neuropeptides & hormones digestives

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Toutes les hormones sont aussi des neuropeptides

2- Les hormones sont toutes peptidiques

3- L’insuline et le glucagon sont des neurotransmetteurs

4- L’ACh, acétylcholine ne concerne pas que les viscères

5- L’enképhaline et la morphine se fixent sur les récepteurs opioïdes (récepteurs morphinique)

6- Le glutamate est l’hormone la plus importante du SNC

7- Une vitamine est une hormone

 

Les affirmations 4 et 5 sont exactes.

 

Affirmation 2

Non.

Types d’hormones :

Hormones constitué d’un seul AA (tyrosine, tryptophane) sous une forme dérivée.

Exemple : catécholamines (adrénaline, noradrénaline, dopamine, …)

Révisions : Biochimie, Biomolécule, Acides aminés

Hormones peptidiques

Exemples : hormone de croissance, insuline et glucagon, somatostatine, etc.

Révisions : Biochimie, Biomolécule, Protéines

Hormones stéroïdes

Exemples : Oestrogènes, testostérone, cortisol.

Révisions : Biochimie, Biomolécule, lipides, page « Cholestérol et stéroïdes »

Hormones lipidiques & phospholipides

Exemples : prostaglandines (PG).

Révisions : Biochimie, Biomolécules

 

Affirmation 3

Non.

L’insuline et le glucagon sont des hormones sécrétées par le pancréas.

Voir page suivante « Hormones pancréatiques »

Hormones à effets inverses :

- L’insuline abaisse la glycémie.

- Le glucagon permet l’augmentation du taux de glucose dans le sang.

L’augmentation de la sécrétion d’insuline abaisse la sécrétion de glucagon, et vice versa.

 

Affirmation 5

Oui.

Voir : Physiologie, Neurophysiologie, Douleur, page « Neurotransmetteurs. Neuropeptides »

 

Affirmation 6

Non.

Le glutamate est :

- est l’un des 20 AA essentiels.

Révision : Biochimie, Biomolécule, Acides aminés.

- est le plus important neurotransmetteur excitateur du SNC

(Près de 50% des neurones centraux),

- active les récepteurs ionotropes AMPA, NMDA, KAR,

Révision : Biophysique, neurones, neurotransmetteurs

 

Affirmation 7

Non.

Voir : Biochimie, Biomolécule, Vitamines et hormones

 

 

Définitions & acronymes

 

- Peptide : Polymère d’acides aminés reliés par des liaisons peptidiques.

- Oligopeptides : faible nombre d’AA. Résultat d’une synthèse enzymatique.
- Polypeptides : grand nombre d’AA. Issus d’une traduction d’ARNm.

- Protéines : formées d’un ou de plusieurs polypeptides ayant eu des modifications post-traductionnelle et un repliement protéinique.

- Neuropeptide :

Peptide sécrété par un neurone à finalité de neurotransmetteur ou de neuromodulateur.

- Neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs) :

Composés chimiques libérés par les neurones (et parfois par les cellules gliales) à destination d’une cible (neurone ou autre).

- Neuromodulateurs : les neuromomateurs sont originaires de quelques neurones et se diffusent à travers le système nerveux à destinations de cibles multiples.

ACh. Acétylcholine

Neurotransmetteur du :

- SNC, Système nerveux central. Impliquée notamment pour la mémoire,

- SNP, Système nerveux périphérique. Impliquée notamment pour l’activité des muscles,

- SNA, Système nerveux autonome. Contraction des muscles lisses, sécrétions d’acide & de pepsinogènes. Glandes salivaires, estomac, intestin.

Voir page suivante « Neurotransmetteurs. ACh »

Note :

Pepsinogène : forme proenzyme (enzyme pas encore active) de la pepsine.

 

Substance P

Neuropeptide. Vasodilatateur.

La substance P stimule les récepteurs liés à la douleur (nociceptifs).
Voir : Physiologie, Neurophysiologie, Douleur, page « 
Neurotransmetteurs. Neuropeptides »

Induit la libération de :

- Bradykinine. Hormone, agit sur les muscles lisses.

- Histamine. Molécule paracrine. Régulation sécrétions acides estomac.

- Sérotonine. Neurotransmetteur dans le SNC et hormone locale impliquée dans la régulation du cycle circadien.

 

VIP. Vasoactive Intestinal Peptide

Dans le système digestif : vasodilatateur relâchement des muscles lisses.

 

NO. Monoxyde d’azote

Neurotransmetteur (seul neurotransmetteur gazeux connu).

Vasodilatateur. Relâchement des muscles lisses.

 

Gastrine

Sécrétée par les cellules G de l’estomac.

Sécrétion :

Voir page suivante « Régulation digestive. Estomac »

- anticipation du repas, GRP

- Distension de l’estomac par présence d’aliments,

- présence d’oligopeptides.

Arrêt de la sécrétion :

Voir page suivante « Régulation digestive. Pancréas »

- pH chyme bas (acide),

- Somatostatine,

- Sécrétine.

 

CCK. Cholécystokinine

Voir page suivante « Régulation digestive. Pancréas »

Forte présence de peptides, d’acides aminés, d’acides gras arrivant dans le duodénum.

- relâchement du sphincter d’Oddi pour sécrétion suc pancréatique et bile.

 

GIP. Gastric insulinotropic peptide

Voir page suivante « Régulation digestive. Pancréas »

 

GRP. Gastrine releasing peptide

Neuropeptide, terminaison du nerf vague.

Voir page suivante « Régulation digestive. Estomac »

Relâchement de suc gastrique à l’approche d’un repas.

 

Somatostatine (ou GHIH, growth hormone-inhibiting hormone)

-  est principalement sécrétée par des cellules du tube digestif et de l’hypothalamus (action neuroendocrine).

- Toutes les actions de la somatostatine sont inhibitrices.

- inhibe la sécrétion digestive, la sécrétion d’HCl,

- inhibe beaucoup d’autres hormones.

- inhibition des sécrétions pancréatiques exocrines et endocrines,

etc.

- inhibe beaucoup d’autres hormones.

Inhibe, par exemples la gastrine, l’insuline, le glucagon, etc.

 

Insuline et glucagon

Voir page suivante « Hormones pancréatiques »

- hormones à effets inverses,

- émisses par le pancréas,

- L’insuline abaisse la glycémie.

- Le glucagon permet l’augmentation du taux de glucose dans le sang.

 

Peptides Y

- Neurotransmetteurs,

- Interviennent dans la régulation de la prise de nourriture, etc.

 

Adrénaline, noradrénaline

- Sécrétées par le SNC et les cellules nerveuses des glandes médullosurrénales,

- agissent principalement au niveau des organes effecteurs du SNA (tube digestif, cœur, …)

 

Mélatonine

- Hormone produite par la glande pinéale ou épiphyse du cerveau,

- Intervient dans l’endormissement et le contrôle du rythme circadien.
Circadien : rythme biologique et horloge biologique interne pilotée par l’hypothalamus.

 

Sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine (5-HT))

- Neurotransmetteurs produits par des noyaux gris du tronc cérébral,

- intervient dans l’endormissement.

 

 

 

 

 


Page 3.

 

Hormones gastriques

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- La motricité de l’estomac ne dépend que du SNA (parasympathique, sympathique, SNI) mais pas d’hormones

2- La pepsine est une hormone gastrique pour la digestion des protéines

3- Les cellules pariétales stimulées par la gastrine et par l’acétylcholine siègent au niveau de l’antre de l’estomac

4- Des hormones produites par le duodénum, fonction du chyme reçu, vont avoir un effet sur la vidange gastrique

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

Affirmation 2

Non.

La pepsine est une enzyme digestive du suc gastrique qui dégrade les protéines.

Revoir chapitre précédent « Digestion ».

 

Figure :

Enképhaline

Voir : Physiologie, Neurophysiologie, Douleur, page « Neurotransmetteurs. Neuropeptides »

Bombésine

La bombésine est un neurotransmetteur peptidique qui augmente la sécrétion de polypeptides comme la gastrine.

 

 

 

 

 


Page 4.

 

Hormones duodénales

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Le GIP, Gastric Inhibitive Peptide, ralentit la digestion pour que les chymes riches en graisses restent plus longtemps dans le duodénum

2- La bile contient du bicarbonate et des enzymes digestives

3- L’hormone CCK déclenche l’émission exocrine de nombreuses enzymes digestives par le pancréas et libère la bile de la vésicule biliaire

4- La fonction principale des hormones duodénales est de favoriser l’absorption du glucose

 

Les affirmations 1 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

1-Le GIP, (Gastric Inhibitive Peptide) peptide inhibiteur gastrique, ralentit la digestion :

- en stoppant le péristaltisme de l’antre gastrique,

- en stoppant la sécrétion d’acide par les cellules pariétales du fundus.

 

Affirmation 4

Non.

La fonction principale des hormones produites par le duodénum est de :

- ralentir la vidange gastrique si le chyme reçu est trop ….

- neutraliser un chyme trop acide,

- provoquer un apport d’enzymes pancréatiques, notamment pour digérer les graisses.

 

 

Hormones sécrétées par la paroi duodénum & jéjunum

 

Sécrétine

La sécrétine, est, comme la somatostatine (voir page suivante), une hormone inhibitrice ; effet inverse de celui de la gastrine.

Cholécystokinine (CCK)

Gastric Inhibitive Peptide (GIP)

La Motiline :

- Favorise l’activité de l’estomac pH basique,

- inhibe l’activité de l’estomac pH acide.

- régulatrice de la vidange gastrique.

 

Facteurs ralentissant la vidange gastrique VG

- Position allongée,

- repas gras, lipides,

- acidité,

- repas copieux,

- aliments gros, visqueux,

- pression osmotique,

(Voir Biophysique, Membrane)

- le soir (VG plus raide le matin),

- facteurs affectifs tel que le stress.

 

 

 

 

 


Page 5.

 

Hormones pancréatiques

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Les tissus insulinodépendants n’ont pas besoin de récepteurs à insuline pour activer les transporteurs à glucose

2- L’insuline abaisse la glycémie. Le glucagon à l’effet inverse, augmente le taux de glucose dans le sang

3- Seul le foie peut stocker du glycogène

4- Les globules rouges sont des tissus insulinodépendants

 

 

L’affirmation 2 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

Les récepteurs RTK de l’insuline ont une enzyme intrinsèque pour déclencher la traduction du signal « glucose dans le liquide extracellulaire ! » et ouvrir le transporteur du glucide.

RTK : récepteur tyrosine-kinase.

Voir : Physiologie digestive, Digestion des glucides et des lipides

 

Affirmation 3

Non.

Le glucose est stocké dans le foie et les muscles sous forme de glycogène.

Le corps a un besoin continuel de glucose.

Après la période post prandiale, lorsque l’intestin ne peut plus approvisionner en glucose, le foie (puis les muscles si le jeûne se prolonge)  doit y pourvoir : glycogénolyse, puis néoglucogenèse si la glycogénolyse ne suffit pas.

 

Affirmation 4

Non

Les globules rouges (érythrocytes) ne sont pas dépendants de l’insuline.

 

 

Somatostatine

(ou GHIH, growth hormone-inhibiting hormone)

 

L’hormone somatostatine :

-  est principalement sécrétée par des cellules du tube digestif et de l’hypothalamus (action neuroendocrine).

- Toutes les actions de la somatostatine sont inhibitrices.

- inhibe la sécrétion digestive, la sécrétion d’HCl,

- inhibe beaucoup d’autres hormones.

- inhibition des sécrétions pancréatiques exocrines et endocrines,

etc.

- inhibe beaucoup d’autres hormones.

Inhibe, par exemples la gastrine, l’insuline, le glucagon, etc.

 

 

 

 


Page 6

 

Régulation digestive. Estomac

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- La glande parotide est la plus importante des trois glandes salivaires. C’est elle qui est la plus souvent touchée par les oreillons

2- La pepsine du suc gastrique est une hormone

3- La mitose est le percement d’ulcères dans l’estomac

4- Les cellules pariétales stimulées par la gastrine et par l’acétylcholine siègent au niveau de l’antre de l’estomac

5- La sécrétion gastrique des cellules pariétales implique le nerf vague, les cellules G à gastrine, les cellules ECL à histamine pour la régulation acide

6- La gastrine est une enzyme digestive

 

Les affirmation 1 et 5 sont exactes.

 

Affirmation 2

Non.

La pepsine du suc gastrique est une enzyme qui hydrolyse les protéines.

 

Affirmation 3

Non.

La mitose est la régénération par duplication cellulaire.

(Voir Biochimie, Génétique, ADN)

Dans l’estomac, la mitose régénère entièrement l’épithélium gastrique tous les trois jours environ.
Le mucus n’apporte pas à la paroi de l’estomac une protection totale aux attaques acides et enzymatiques.

 

Affirmation 5

Oui.

L'histamine est produite par diverses cellules de l’organisme dont les cellules ECL de l’estomac.

ECL : enterochromaffin-like cells

Les cellules entérochromaffines donnent une fluorescence jaune caractéristique aux réactions argentaffines et chromaffines.

 

Affirmation 6

Non.

La gastrine est une hormone sécrétée par les cellules G endocrines de la paroi du fundus.

Les cellules G endocrines sont stimulées par

- le nerf vague du système nerveux extrinsèque

(Neuropetide : GRP. Gastrine releasing peptide)

- les aliments reçus dans l’estomac (acides aminés, triglycérides, …),

- une régulation de la sécrétion de gastrine par le niveau du pH.

Si le pH devient trop acide : arrêt de la sécrétion hormonale de gastrine puis, en conséquence indirecte, arrêt de la production de suc gastrique.

Note :

Hypersécrétion de gastrine : syndrome de Zollinger-Ellison (ZE)

 

 

 

Salive

L’amylase salivaire :

- enzyme digestive,

- hydrolyse l’amidon et le glycogène,

- hydrolyse en maltose

(Voir Biochimie, métabolisme, métabolisme des glucides)

La lipase de la salive hydrolyse, dans l’estomac (le pH y est favorable), une petite quantité des triglycérides en glycérol et acides gras (lipolyse).

Note : hydrolyse = scinde en milieu aqueux.

 

Ulcère

La muqueuse gastrique est endommagée.
Les dommages sont souvent liés à une bactérie Helicobacter pylori qui détruit la protection du mucus.

Helicobacter => la structure externe de la bactérie est hélicoïdale.

 

 

 

 


Page 7

 

Régulation digestive. Pancréas

 




Sélectionnez les trois affirmations exactes :

 

1- Le GIP ralentit la digestion pour que les chymes acides riches en graisses restent plus longtemps dans le duodénum

2- L’arrivée du chyme dans le duodénum provoque la sécrétion d’enzymes qui neutralisent l’acidité du chyme

3- L’arrivée d’un chyme graisseux dans le duodénum stimule l’émission endocrine de cholécystokinine

4- L’hormone CCK déclenche l’émission exocrine de nombreuses enzymes digestives par le pancréas et libère la bile de la vésicule biliaire

5- La majorité des enzymes intestinales sont très actives en milieu acide

6- La plupart des enzymes pancréatiques sont actives dès la sécrétion dans le pancréas

7- La neutralisation du chyme acide dans le duodénum n’est pas une réaction essentielle

 

Les affirmations 1, 3 et 4 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

1-Le GIP, (Gastric Inhibitive Peptide) peptide inhibiteur gastrique, ralentit la digestion :

- en stoppant le péristaltisme de l’antre gastrique,

- en stoppant la sécrétion d’acide par les cellules pariétales du fundus.

 

Affirmation 2

Non.

Ce sont les ions hydrocarbonates qui neutralisent l’acidité du chyme et non des enzymes.

L’arrivée du chyme dans le duodénum provoque la sécrétion endocrine de sécrétine.

A réception de la sécrétine, le pancréas libère des ions hydrocarbonates.
Ces ions HCO3+ se déversent dans le duodénum par le canal pancréatique de Wirsung puis dans le duodénum au niveau de l’ampoule de Vater. Ils neutralisent l’acidité du chyme.

En 24h le pancréas déverse environ 2 litres de suc pancréatique très alcalin dans le duodénum.

 

Affirmation 3

Oui.

L’arrivée d’un chyme graisseux dans le duodénum stimule l’émission endocrine de cholécystokinine (CCK).

 

Affirmation 6

Non.

La plupart des enzymes pancréatiques sont sécrétées sous forme inactive dans le pancréas.

Leur activation accidentelle, par exemple par un blocage du canal de Wirsung, provoque l’attaque et la destruction des tissus : pancréatique aigu.

 

Affirmation7

Si.

Conséquences d’une mauvaise neutralisation du chyme acide dans le duodénum :

- mauvaise digestion par des enzymes digestives inefficaces en milieu acide,

- irritation de la muqueuse duodénale

(Les « brûlures d’estomac » sont en fait très souvent des brûlures duodénales).

- risque, à la longue, d’un ulcère du duodénum.

 

 

 

 

 


Page 8.

 

Neurotransmetteurs. ACh

 




Sélectionnez les trois affirmations exactes :

 

1- L’ACh est un neurotransmetteur que l’on retrouve dans le SNC, le SNP (jonction neuromusculaire), le SNA pré-synaptique orthosympathique et parasympathique

2- Synthèse de l’acétylcholine dans la fibre neuronale présynaptique. Stockage de l’ACh dans les vésicules des terminaisons présynaptiques

3- Il n’y a qu’un seul type de récepteur cholinergique (les récepteurs nicotiniques)

4- L’ACh a toujours un effet excitateur

5- Les fibres préganglionnaires du système sympathique et du parasympatique sont cholinergiques. Leurs récepteurs sont nicotiniques

 

Les affirmations 1, 2 et 5 sont exactes.

 

Affirmation 2

Oui.

Synthèse de l’ACh à partir de la choline et de l’acétyl-COA.

Environ 300 000 vésicules par terminaison présynaptique,

1000 à 50 000 molécules d’ACh par vésicules.

 

Affirmation 3

Non.

Deux types de récepteurs cholinergiques :

Récepteurs nicotiniques

- ionotropes,

- très rapides,

- perméables au Na2+ (entrée) et K+ (sortie)

Récepteurs muscariniques

- métabotropes/couplés aux protéines G,

- plus lents que les récepteurs nicotiniques.

Voir chapitre Biophysique, Neurone, Synapse et/ou Neurotransmetteurs.

 

Affirmation 4

Non.

L’acétylcholine à un effet :

- excitateur au niveau des jonctions neuromusculaires,

- inhibiteur pour l’activité cardiaque,

- modulateur au niveau SNC

(Plasticité synaptique, apprentissage, activation physiologique).

 

Révision et plus d’explications : Biophysique, Biophy Neurone, Neurotransmetteurs

 

 

 

 

 

 


Page 9
 

SNA. Transmetteurs postsynaptiques

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Les voies efférentes du SNA ont deux neurones en série : un neurone préganglionnaire, un neurones postganglionnaire (exception : innervation glande surrénale)

2- Les récepteurs des jonctions cholinergiques pré et post synaptiques sont de mêmes types (N : nicotinique)

3- L’ACh produit un effet PPSE sur un récepteur nicotinique et PPSI sur un récepteur muscarinique

4- Une terminaison présynaptique ne libère qu’un seul type de neurotransmetteurs (que de la noradrénaline par exemple)

5- Les effets de divers neurotransmetteurs et neuromédiateurs ne peuvent pas se combiner pour produire un PA postsynaptique

6- L’adrénaline est une hormone (exemple [B]), jamais un neurotransmetteur

7- [A] : L’effet de la noradrénaline, principal neurottransmetteur postsynaptique sympathique, ne dépend pas du nombre relatif de récepteurs alpha et bêta

8- L’adrénaline et la noradrénaline sont les mêmes molécules 

 

Les affirmations 1 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

Les neurones postganglionnaires :

- du système parasympathique : neurones en périphérie de l’organe cible (Dans des ganglions « intramuraux » ; en orange sur la figure)

- du système sympathique : neurones dans des ganglions des chaînes latérovertébrales ou dans des ganglions pré-viscéraux.

Exception : la fibre préganglionnaire qui innerve la glande surrénale ne fait pas synapse dans aucun ganglion et arrive directement à la glande.

Détails :

Anatomie, Système nerveux, SNA, page « Vue d’ensemble »

 

Affirmation 2

Non.

Les récepteurs des jonctions cholinergiques pré et post synaptiques ne sont pas de mêmes types :

- cholinergique présynaptique = récepteurs nicotiniques

Un récepteur nicotinique est toujours excitateurs

(PPSE : potentiel postsynaptique excitateur)

- cholinergique postsynaptique = récepteurs muscariniques

 

Affirmation 3

Oui.

L’acétylcholine produit un effet :

- PPSE sur un récepteur nicotinique

Un récepteur nicotinique est excitateur.

(PPSE : potentiel postsynaptique excitateur)

- PPSI sur un récepteur muscarinique

(PPSI : potentiel postsynaptique inhibiteur)

Un récepteur muscarinique est PPSI.

Exemple :

L’ACh des synapses postsynaptiques parasympathique ralentie activité cardiaque.

 

Affirmation 6

Si.

[A] : L’adrénaline (autre nom épinéphrine) est :

- Une hormone si sécrétée dans le sang par les glandes surrénales,

- Un neurotransmetteur, si secrétée par une terminaison présynaptique d’un neurone du système nerveux.

 « Les conséquences de l’adrénaline dépendent fortement de la dose et de la répartition des récepteurs alpha et bêta sur les organes »

 

Affirmation 7

Si.

L’effet de la noradrénaline dépend du nombre relatif de récepteurs alpha et bêta.
Ce nombre est variable suivant les synapses des divers organes.

En effet :

- les récepteurs alpha sont généralement excitateurs

- les récepteurs bêta sont généralement inhibiteurs

(Exceptions : les récepteurs b du coeur stimulent son activité)

L’effet global dans une synapse adrénergique dépend donc du nombre de l’importance numérique de ces récepteurs alpha et bêta.

 

SNI. Système nerveux intrinsèque

 

Pour le système nerveux intrinsèque, les neurones :

- excitateurs libèrent de l’ACh et de la substance P,

- inhibiteurs libèrent du VIP et du No,

- Les interneurones sont cholinergiques (ACh).

VIP : Vasoactive intestinal polypeptide

NO. Monoxyde d’azote

Neurotransmetteur (seul neurotransmetteur gazeux connu).

Vasodilatateur. Relâchement des muscles lisses.

 

L’acétylcholine à un effet excitateur au niveau des cellules musculaires lisses.