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Progressions dans le tube digestif

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- [A] : cardia

2- Les ondes des muscles lisses du tube digestif sont toutes identiques

3- L’intestin grêle est principalement fixe et le côlon est mobile

4- Après un bon repas, l’estomac met 5 à 6h pour se vider, un jet à la fois

5- Le péristaltisme ne fonctionne pas lorsque la personne est en position couchée

6- Le brassage des aliments se fait surtout dans l’intestin grêle

 

Les affirmations 2 et 4 sont exactes.

 

Affirmation 1

Non.

[A] : pylore

Le pylore est une vanne, un sphincter, qui s’ouvre lorsque les particules alimentaires ont été suffisamment brassées, réduites, bien imprégnées d’acide gastrique.
L’ouverture du pylore se fait :

- 20 mn environ après l’ingestion,

- par saccades spasmodiques et rythmées.

Affirmation 2

Non.

Les ondes de propulsion (péristaltisme) et de contractions segmentaires sont différentes dans le fonctionnement et la finalité.

Les contractions segmentaires provoquent principalement le brassage des matières.
Les segments ne sont pas contractés /relâchés progressivement mais en alternance un sur deux : le segment contracté expulse le chyme dans ses deux segments voisins, qui eux à leur tour de contraction, lui renverront la matière => brassage.

Les contractions segmentaires sont complétées par des mouvements pendulaires et par le péristaltisme.

Affirmation 3

Non.

L’intestin grêle est principalement mobile (le duodénum étant fixe).

Le côlon est principalement fixe sauf dans sa partie transverse où ont lieu le plus de contractions segmentaires.

 

Affirmation 6

Non.

Le brassage des aliments se fait surtout dans l’estomac et dans le côlon.


 

 

 

 

 

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Fonctions motrices. Sphincters

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Les muscles du tube digestif sont tous des muscles lisses et ils ont tous un fonctionnement autonome

2- [A] : le SOI à une fonction anti-reflux de RGO (Reflux Gastro-oesophagien)

3- Le pylore n’a pas de fonction anti-reflux

4- Le côlon réabsorbe l’eau et le sodium mais n’a pas de fonction de propulsion       

 

L’affirmation 2 est exacte. 

 

Affirmation 1

Non.

Les muscles du tube digestif sont des muscles lisses sauf ceux :

- du tiers supérieur de l’œsophage,

- du SOS, Sphincter Oesophagien Supérieur,

- du sphincter anal externe,

qui sont des muscles striés.
Les muscles striés dépendent de commandes venant du SNE, système nerveux extrinsèque.

Les muscles lisses intestinaux ont un fonctionnement autonome.

 

Affirmation 2

Oui.

L’état de repos du sphincter oesophagien inférieur, totalement fermé, empêche le liquide gastrique de remonter dans l’œsophage.

Le SOI s’ouvre lors de la déglutition.

 

Affirmation 3

Si.

Fonctions du pylore :

- régule les jets de chyme vers le duodénum,

- stoppe le RDG (Reflux Duodéno-gastrique),

- participe au malaxage des aliments « moulin antral ».

 

Affirmation 4

Si.

Fonctions du côlon :

- mélange mécanique (par mobilité segmentaire),

- propulsion des matières intestinales,

- réabsorption de l’eau et du sodium,

- stockage temporaire avant le rectum.             

 

 

 

 


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Histologie du tube digestif

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- La musculeuse du tube digestif est la même partout

2- Les cellules interstitielles de Cajal sont le siège de l’automatisme des muscles lisses gastro-intestinaux

3- Les cellules de Cajal forment un réseau de production de potentiels d’actions qui génère des ondes lentes dans les muscles lisses intestinaux

4- Les cellules de Cajal sont présentes dans la grosse tubérosité de l’estomac

 

Les affirmations 2 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Non.

La musculeuse du tube digestif a deux couches de muscles lisses sauf l’estomac qui a, en plus, une couche de muscles lisses obliques

Les muscles du tube digestif sont des muscles lisses sauf ceux :

- du tiers supérieur de l’œsophage,

- du SOS,

- du sphincter anal externe,

qui sont des muscles striés.
Les muscles striés dépendent de commandes venant du SNE, système nerveux extrinsèque.

 

Affirmation 2

Oui.

Les cellules interstitielles de Cajal sont situées entre les couches musculaires lisses et autour des ganglions des plexus myentériques.

 

Affirmation 3

Oui.

Les ondes lentes sont des oscillations régulières du potentiel de membrane.

La fréquence des oscillations est propre aux divers segments du tube digestif.

Les cellules interstitielles de Cajal (CIC) assurent :

- La conduction électrique des ondes lentes (comme un câble électrique).

- La conduction entre les motoneurones du SNI et les fibres lisses.

Notes :

- Potentiels de membrane : Biophysique,Biophy membranes, Transferts ioniques

- Potentiel d’Action (PA) : Biophysique, Biophy Neurone, PA.

 

Affirmation 4

Non.

Les cellules de Cajal ne sont pas présentes dans la grosse tubérosité de l’estomac qui n’a pas d’activité automatique.

 

 

 

 


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Actions des couches musculaires

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- [A] : Plexus sous-muqueux

2- Les neurotransmetteurs des neurones du SNI, excitateurs ou inhibiteurs, sont tous de l’acétylcholine

3- Loi de l’intestin : suite à une excitation l’intestin se contracte coté amont (sur 2 à 3 cm) et se relaxe (sur 6 à 7 cm) coté aval

4- Le brassage des aliments se fait surtout dans l’intestin grêle

 

L’affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

[A] : C’est le plexus myentérique :

- qui se trouve entre les deux couches musculaires de la musculeuse,

- qui a des neurones inhibiteurs et excitateurs des cellules lisses musculaires.

 

Affirmation 2

Non.

Pour le système nerveux intrinsèque, les neurones :

- excitateurs libèrent de l’ACh et de la substance P,

- inhibiteurs libèrent du VIP et du No,

- Les interneurones sont cholinergiques (ACh).

 

L’acétylcholine a un effet excitateur au niveau des cellules musculaires lisses.

VIP : Vasoactive intestinal polypeptide

No : nitric oxide

Voir :

- Pages suivantes,

- Biophysique, Biophy Neurone, Neurotransmetteur, page « Liste de récepteurs »

 

Affirmation 4

Non.

Le brassage des aliments se fait surtout dans l’estomac et dans le côlon.

 

 

 

 


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CMM. Mobilité à jeun

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Le Complexe moteur migrant (CMM) est un cycle d’ondes péristaltiques. Le cycle, d’une périodicité d’environ 2h, se répète tant que la personne est à jeun

2- Le CMM va de l’œsophage proximal au rectum

3- Dans un cycle CMM, chacune des 3 phases est caractérisée par la densité des impulsions de PA qui se superposent au REB

4- L’intensité de l’action mécanique n’est pas liée à la densité d’impulsions

5- Le CMM n’a pas de finalité puisqu’il se déroule à jeun

6- À jeun, il n’y a pas de coordination entre les phases CMM et les sécrétions biliaires et pancréatiques 

 

Les affirmations 1 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 2

Non.

Le Complexe moteur migrant (CMM) est un cycle continu d’ondes :

- de périodicité d’environ 2 heures,

- période divisée en 3 phases (Phase I, II, et III),

- cycle initialisé par une zone « pacemaker » de l’estomac lorsque le repas est absorbé,

- démarre à la portion inférieure de l’estomac,

- se termine en fin d’iléon.

 

Affirmation 5

Si.

Le flux d’ondes péristaltiques du CMM à pour buts :

- de nettoyer l’intestin grêle, en prévision du prochain repas, en faisant avancer les matières restantes ver le côlon,

- d’empêcher les bactéries de séjourner dans l’intestin

 

Affirmation 6

Si.

Il y a coordination entre les phases CMM et les sécrétions biliaires et pancréatiques. 

À tous les cycles CMM, essentiellement en phase II, il y a une vidange partielle par ouverture du sphincter d’Oddi.

Les sécrétions vidangées sont, en phase III, poussées vers la partie distale de l’IG.

 

 

 

Fréquence de l’onde lente :

Estomac : 3 périodes environ par minute.

(Voir chapitre suivant pour les parties concernées)

Duodénum : 12 périodes environ par minute.

Iléon : 8 périodes environ par minute.

Côlon : de 9 (cæcum) à 16 périodes environ par minute au niveau du sigmoïde.

 

Finalités physiologiques des ondes sur la musculeuse

Phase I : repos de l’intestin

Phase II : activité de mélange pour favoriser l’absorption

Phase III : activité de balayage et de propulsion des matières

La phase III est la phase la plus brève.

 

 

 

 

 


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Motricité tube digestif proximal

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- La déglutition, 1 à 2 secondes au total, se déroule en deux phases

2- La mobilité gastrique a pour fonctions de brasser, puis de vidanger, à vitesse adaptée, le chyme dans le duodénum

3- La vidange de l’estomac dans le duodénum se fait à vitesse constante

4- La musculeuse de l’estomac est homogène. Elle est formée de deux couches de muscles lisses

 

 

L’affirmation 2 est exacte.

 

SOS : Sphincter Oesophagien Supérieur

 

Affirmation1

Non.

La déglutition, 8 à 10 secondes, se déroule en trois étapes.

 

La déglutition «à vide» :

- ne fait pas suite à une mastication,

- 1,5 litres de salive par jour,

- humidification, drainage des sécrétions, ventilation de la trompe d’Eustache.  

 

Affirmation 2

Oui.

Lors de l’arrivée d’aliments, les ondes lentes (environ toutes les 3/minutes) dues à distension de l’estomac se propagent du corps à l’antre pylorique. La pression sur le pylore crée des jets, quelques millilitres de chyme à la fois, dans le duodénum.

 

Affirmation 3

Non.

La vitesse de vidange n’est pas constante, elle dépend du volume, de la fluidité, et du contenu du repas.

Les lipides séjournent plus longtemps que les glucides dans l’estomac.

Le duodénum demande de ralentir la vidange gastrique si :

- trop de lipides y arrivent,

- trop de calories y arrivent.

(Débit calorique recherché : 2 à 3 Kcal/minute)

Des facteurs extra digestifs tels que l’émotion ou la douleur, transmis par le SNE, peuvent aussi agir sur la vitesse de vidange gastrique.

 

Affirmation 4

Non.

La musculeuse :

- du fundus et du corps sont minces,

Relaxation réflexe, contractions faibles, peu de mélange des aliments.

- de l’antre pylorique est plus « musclée »,

L’antre pylorique est le lieu du mélange des aliments. La force des anneaux  de contraction péristaltique augmente à l’approche de la jonction gastroduodénale. Une petite partie du contenu gastrique est expulsée par le pylore dans le duodénum à chaque vague de brassage.

- formée de trois couches de muscles lisses

(Oblique interne, circulaire intermédiaire, longitudinale externe)
Le restant du tube digestif a 2 couches de muscle lisses.

 

Motricité de la déglutition

 

Phase 1 & 2

Innervation : V (maxillaire), VII, IX, X (rameau laryngé supérieur)

Provenance : centre bulbo rachidien

Voir : Anatomie, Système nerveux, Système nerveux central.

La déglutition inhibe la mastication et la respiration

 

Phase 3

SOS (muscle strié = neurone système nerveux somatique), X

Corps et SOI : Parasympathique [X] et sympathique.

 

Motricité gastrique

- Pas d’onde lente dans l’estomac proximal, pas d’activité péristaltique et relaxation/adaptation de la paroi suivant volume de réception des aliments

Corps inférieur œsophagien et antre pylorique :

- origine des ondes lentes: zone pacemaker,

CMM à jeun et « Phase II like » post-prandiale

(Voir chapitre précédent «Motricité. Vue générale)

- l’activité contractile, densité des impulsions sur les ondes lentes, augmente à l’approche du pylore.

 

Vidange gastrique VG

Ralentissement VG :

- Position allongée,

- repas gras, lipides,

- acidité,

- repas copieux,

- aliments gros, visqueux,

- pression osmotique,

(Voir Biophysique, Membrane)

- le soir (VG plus raide le matin),

- facteurs affectifs tel que le stress.

 

3 principales fonctions de l’intestin grêle

- Mélange du chyme avec les sécrétions pancréatiques

(Bicarbonate => neutraliser l’acidité),

- Mise en contact du chyme avec la muqueuse,

- Propulsion aborale du contenu de l’IG

(Sens aboral : de la bouche vers l’extrémité distale, l’anus)

 

3 fonctions du côlon

- Réabsorption de l’eau est du sodium

(Brassage du chyme pour assurer un contact renouvelé avec la paroi du côlon)

- Propulsion aborale des matières

(Sens aboral : de la bouche vers l’extrémité distale, l’anus)

- Stockage temporaire avant défécation.

 

 

 

 

 


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Motricité tube digestif distal

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- [A] : Le sphincter anal externe est un muscle strié. Sa dilatation volontaire est sous le contrôle du système nerveux parasympathique pelvien

2- L’intestin grêle n’a qu’une fonction digestive 

3- à jeun, le CMM s’applique au côlon

4- La distension de la paroi rectale entraine une perception de besoin de défécation. La défécation peut être différée volontairement par le nerf prudental 

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

[A]

Ne pas confondre :

- Système nerveux somatique et le

- Système nerveux extrinsèque (SNE) ou intrinsèque (SNI) du SNA.

Le sphincter externe est :

- Un muscle strié,

(Comme le SOS, Sphincter Œsophagien Supérieur)

- Sous contraction volontaire du système nerveux somatique,

- Innervé par le nerf prudental, somatique, ex « Nerf honteux » dans l’ancienne nomenclature.

Révision : Anatomie, Système nerveux, Voies nerveuses

 

Affirmation 2

Non.

Principales fonctions de l’intestin grêle :

- Mélange du chyme avec les sécrétions pancréatiques

(Bicarbonate => neutraliser l’acidité),

- Mise en contact du chyme avec la muqueuse,

- Propulsion aborale du contenu de l’IG

(Sens aboral : de la bouche vers l’extrémité distale, l’anus)

Note : revoir aussi CMM, fonctionnement à jeun, chapitre précédent.

 

Affirmation 3

Non.

À jeun le côlon à une activité aléatoire avec de longues périodes d’inactivité entrecoupées de bouffée de contractions segmentaires (non propulsives mais qui brasse les matières).

L’activité du côlon augmente en période post prandiale ; à la fois l’activité de brassage segmentaire mais aussi péristaltique : d’où le réflexe de défécation après les repas.

 

Voir chapitre précédent, Motricité vue générale :

Le Complexe moteur migrant (CMM) est un cycle continu d’ondes :

- se déroule à jeun,

- de périodicité d’environ 2 heures,

- période divisée en 3 phases (Phase I, II, et III),

- cycle initialisé par une zone « pacemaker » de l’estomac lorsque le repas est absorbé,

- démarre à la portion inférieure de l’estomac,

- se termine en fin d’iléon.

 

Affirmation 4

Oui.

Le nerf prudental, ou nerf honteux, agit sur le sphincter externe et sur muscle releveur de l’anus.

 

 

 

3 principales fonctions de l’intestin grêle

- Mélange du chyme avec les sécrétions pancréatiques

(Bicarbonate => neutraliser l’acidité),

- Mise en contact du chyme avec la muqueuse,

- Propulsion aborale du contenu de l’IG

(Sens aboral : de la bouche vers l’extrémité distale, l’anus)

 

3 fonctions du côlon

- Réabsorption de l’eau est du sodium

(Brassage du chyme pour assurer un contact renouvelé avec la paroi du côlon)

- Propulsion aborale des matières

(Sens aboral : de la bouche vers l’extrémité distale, l’anus)

- Stockage temporaire avant défécation.

 

Activité du côlon

- Matin et après-midi : activité modérée,

- Repas midi et soir : pic moteur,

- Nuit : repos (normalement),

- 5h du matin : pic d’activités.

 

 

 

 


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Système nerveux extrinsèque distal

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Le nerf pneumogastrique innerve le système parasympathique pelvien

2- Les chaînes ganglionnaires latérovertébrales ont des rameaux communicants au niveau des vertèbres lombaires

3- Le nerf pneumogastrique (nerf vague) n’innerve que les viscères au dessous du diaphragme (Foie, estomac, …)

4- Les plexus hypogastriques ne contiennent que les fibres sympathiques et parasympathiques. Le plexus prudental (plexus sacral) est formé de nerfs somatiques

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

SNE : Système nerveux extrinsèque.

(Parasympathique et sympathique)

 

Affirmation 3

Non.

Le nerf pneumogastrique (nerf vague) innerve aussi le cœur, les poumons.

 

Note : cette page provient de Anatomie, Système nerveux, SNA