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Résistances statiques & dynamiques

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- En respiration de repos, la force motrice respiratoire doit principalement vaincre les résistances dynamiques

2- L’hématose est une fonction de conduction de l’air réalisée par les VAS

3- Le poumon est son propre moteur musculaire

4- La résistance à l’écoulement de l’air n’est pas identique d’une zone de conduction à l’autre

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

En respiration de repos :

- 2/3 de la force motrice respiratoire est utilisée pour vaincre les forces de résistances élastiques du poumon et de la cage thoracique,

- 1/3 pour vaincre les forces dynamiques à l’écoulement de l’air.

 

La force motrice respiratoire doit vaincre :

- l’élastance pulmonaire,

- l’élastance de la cage thoracique,

- la résistance à l’écoulement de l’air des voix aériennes extra et intra thoraciques, etc.

 

Note :

Résistances à l’écoulement de l’air :

- 20% environ pour vaincre les frottements de l’air sur les tissus,

- 80% environ pour l’écoulement des molécules de l’air dans les voies aériennes.

 

Affirmation 2

Non.

L’hématose est une fonction de diffusion O2 & CO2 des alvéoles

(Enrichissement du sang en O2, élimination du CO2)

VAS : voies aériennes supérieures.

 

Affirmation 3

Non.

Le poumon :

- n’est pas un muscle,
- est un organe élastique passif,

- capable de retourner par lui-même, en respiration calme, à son volume de repos

- suit les variations de volumes imposées par les muscles respiratoires

(Le principal muscle respiratoire est le diaphragme).

 

 

 

 

 


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Forces motrices

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- [A] : les muscles expiratoires sont contractés lors d’une expiration de repos

2- Les muscles intercostaux internes et les muscles abdominaux sont des muscles inspiratoires

3- Le diaphragme se contracte dans un sens pour l’expiration et dans l’autre sens pour l’expiration

4- Le diaphragme est d’autant plus contracté que l’inspiration est importante ; les autres muscles inspiratoires sont activés lors des hyperventilations

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

Lors d’une expiration de repos :

- Les muscles sont relâchés,
- L’élasticité des poumons et de la cage thoracique ramène les poumons à la CRF CRF : capacité de réserve fonctionnelle

CRF = Volume de réserve + VRE

VRE : Volume de réserve expiratoire.

Révision : chapitre précédent « Cycles & volumes »

 

Affirmation 2

Non.

Les muscles abdominaux et les muscles intercostaux internes sont des muscles expiratoires seulement utilisés lors d’expirations fortes.

 

Les différences d’orientations (voir figure) des muscles intercostaux expliquent :

- que la contraction des muscles internes abaisse les côtes

= diminution volume cage thoracique => expiration

- que la contraction muscles externes relève les côtes

= augmentation volume cage thoracique => inspiration

Détails : Anatomie, Tête & tronc, Rachis & thorax

 

Affirmation 3

Non.

Le diaphragme :

- est le muscle inspiratoire principal,

- se contracte de manière plus ou moins forte suivant le besoin en air inspiré,

- se relâche lors d’une expiration.

 

 

 


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Espaces morts

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1– La ventilation alvéolaire est l’air réellement utile : volume courant – espace mort

2- Le coefficient de ventilation pulmonaire VP est le coefficient de renouvellement réel de l’air dans les alvéoles

3- La capacité résiduelle fonctionnelle est le volume résiduel

4- L’espace mort physiologique indique une mauvaise ventilation des poumons

5- La ventilation est uniforme pour toutes les zones du poumon

6- [A] : espace mort alvéolaire

 

Les affirmations 1 et 2 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

La ventilation alvéolaire est toujours inférieure à la ventilation minute.

 

Affirmation 2

Oui

Coefficient de Ventilation Pulmonaire :

Coeff. VP = Volume de la ventilation alvéolaire / capacité résiduelle fonctionnelle

 

Affirmation 3

Non.

Rappels :

- Une capacité pulmonaire est une somme de volumes

(Et ne peut donc pas être un volume !)

La capacité résiduelle fonctionnelle est :

- Réserve expiratoire + volume résiduel.

- La capacité résiduelle fonctionnelle est l’air restant dans les poumons après une expiration.

 

Affirmation 4

Non.

L’espace mort physiologique se retrouve dans tous les individus et n’est pas lié à un poumon mal ventilé.

Si on considère que l’espace mort alvéolaire est très faible (sauf embolie pulmonaire), l’espace mort physiologique est environ égal à l’espace mort anatomique

 

L’espace mort physiologique, VD en anglais (Dead space), =

- espace mort anatomique : voies aériennes d’arrivée d’air

(Pas d’échanges gazeux avec le sang dans ces voies aériennes)

plus,

- zones alvéolaires mal perfusées

(= problème de capillaires sanguins ; exemple : embolie pulmonaire)

 

Affirmation 5

Non.

Le poumon exerce par gravité une pression sur sa base :

Les alvéoles sont plus distendues au sommet qu’à la base du poumon. 

Une variation de pression pleurale a moins d’effet sur les alvéoles du sommet que sur celles de la base du poumon : la ventilation alvéolaire est   plus importante à la base qu’au sommet du poumon.

La courbe présentée montre bien que la compliance est plus élevée à la base qu’au sommet du poumon.

 

Par mesure d’un gaz radioactif inerte (xénon) inhalé, on a pu déterminer que la base du poumon est la plus ventilée.

 

 

 

 


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Types d’écoulements de l’air

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Les différentes sections de l’arbre aérien n’entrent pas en ligne de compte dans la résistance à l’écoulement de l’air

2- La résistance à l’écoulement de l’air dans les voies aériennes dépend de la section du tuyau, du type d’écoulement, du frottement de l’air sur les tissus

3- [A] : résistance globale forte

4- [B] : les turbulences sont plus sensibles lors des respirations calmes. Un écoulement turbulent présente moins de résistances qu’un écoulement laminaire

 

L’affirmation 2 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

La section des tuyaux est à prendre en compte pour l’écoulement d’un fluide.

La représentation « entonnoir inversé » [A] souligne les différences de section totale des différentes zones du système ventilatoire.

La résistance à l’écoulement de l’air est plus forte dans la trachée où la section globale est la plus réduite.

 

Affirmation 2

Oui.

Résistances à l’écoulement de l’air :

- 20% environ pour vaincre les frottements de l’air sur les tissus,

- 80% environ pour l’écoulement des molécules de l’air dans les voies aériennes. L’écoulement des molécules d’air est tributaire de la section de la voie et du type d’écoulement.

 

Affirmation 3

Non.

Résistance globale faible :

- La somme des sections de toutes les bronchioles est très importante et le débit de l’air y est faible (Donc, globalement résistance faible),

- l’écoulement laminaire de l’air dans les bronchioles, sans turbulence, réduit la résistance à l’écoulement.

 

Affirmation 4

Non.

Les turbulences sont d’autant plus marquées que le débit d’air est important : plus de turbulences lors des fortes hyperventilations.

 

 

 

 

 


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Zones de résistances à l’écoulement

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Arbre bronchique : constitué de divisions successives droites et gauches appelées « générations » (jusqu’à G14 pour les générations des bronches segmentaires)

2- La résistance globale à l’écoulement de l’air à principalement lieu dans les bronchioles

3- Divisions des bronches : souche, lobaire, segmentaire, sous segmentaire ; puis division des bronchioles : bronchioles terminales, bronchioles respiratoires

4- L’arbre bronchique droit et l’arbre bronchique gauche ont des générations bronchiques identiques

5- Même nombre de lobes pour les poumons droit et gauche. Un lobe pulmonaire est toujours divisé en 3 segments

6- Le parenchyme pulmonaire est l’ensemble des grosses et petites bronches

 

Les affirmations 1 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

Plus on s’éloigne de la trachée, plus la section du conduit diminue mais plus la surface totale augmente (et plus la résistance globale liée à la section diminue) :

- G0 trachée. Diamètre : 1,8 cm, surface : 2,5 cm2

- G6. Diamètre : 1 à 2 mm, surface totale : 10 cm2

- G14. Bronches segmentaires. Diamètre : 0,7 mm, surface totale : 70 cm2

- G22/23. Diamètre : 250 microns, surface totale : 80 à 140 m2

 

Affirmation 2

Non.

La résistance à l’écoulement de l’air à principalement lieu dans les voies aériennes supérieure, et plus particulièrement dans le nez.

Dans les bronchioles, le faible débit, l’écoulement laminaire et la grande section totale obtenue par la mise en parallèle des sections, la résistance globale à l’écoulement de l’air est faible.

 

 

Affirmations 4 et 5

Non.

Poumon droit : 3 bronches lobaires => 3 lobes pulmonaires

Poumon gauche : 2 bronches lobaires => 2 lobes pulmonaires

Révisions : Anatomie, système respiratoire

 

Affirmation 6

Non.

Le parenchyme pulmonaire est l’ensemble des parties distales des poumons : bronchioles respiratoires, canaux alvéolaires, alvéoles, capillaires sanguins.

 

 

 

 

 


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Résistance / section. Loi de Poiseuille

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

 

1- écoulement laminaire : le débit dépend de la pression et est inversement proportionnel au carré du rayon de la section d’écoulement

2- L’approximation du système respiratoire à un écoulement globalement laminaire empêche de détecter les anomalies pathologiques

3- Les résistances pulmonaires liées aux rétrécissements d’une voie aérienne ne touchent que les VAS

4- [A] : bronchite chronique ; bronche engorgée par excès de sécrétion, inflammation, dépôts (tabac), tumeur, …

5- La résistance est plus élevée à l’inspiration qu’à l’expiration

 

Les affirmations 1 et 4 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

Autrement énoncé : la force motrice à développer est proportionnelle au débit à atteindre et à la résistance à l’écoulement.

 

A pression égale, le débit est plus petit dans une bronchiole que dans une bronche. Mais la résistance globale à l’écoulement de l’air est supérieure dans l’arbre bronchique que dans les bronchioles. Explications : sections totales des bronches inférieures à celles cumulées des bronchioles, écoulement laminaire, débit plus faible.

 

Affirmation 3

Non.

Voir exemples figure.

Pharynx : Pendant le sommeil les muscles du pharynx se relâchent : ronflement, apnée du sommeil, mort subite du nouveau-né par étouffement

Larynx : augmentation de la résistance à l’écoulement de l’air lors d’une laryngite

Bronches :

- tumeur qui diminue le calibre,

- modification de la broncho-motricité par la rigidité des muscles lisses

(Plus on s’enfonce dans les générations bronchiques plus les parois bronchiques sont entourées de muscles lisse)

La broncho-motricité est un facteur important de résistance à l’écoulement de l’air chez les asthmatiques.

 

VAS : Voies Aériennes Supérieures.

 

Affirmation 5

Non.

La résistance est plus élevée à l’expiration qu’à l’inspiration :

- l’inspiration développe les bronches,

- l’expiration les contractes et écrase les bronchioles.

L’asthmatique a plus de difficultés pour souffler que pour inspirer.

 

 

 

 


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Mesure des volumes & débits. VEMS

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- Spiromètre : volume/temps. Pneumotachographe : débit/temps (pneumotachogramme) ou débit/volume (boucle débit volume)

2- [A] : CPT, capacité pulmonaire totale

3- Les valeurs normales de VEMS/CV (coefficient de Tiffeneau), sont de 85% pour les jeunes, et de 70% pour les personnes âgées

4- [B] : Un débitmètre de pointe est un appareil évolué qui permet de tracer les courbes de débit/volumes

 

Les affirmations 1 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

Un spiromètre mesure un volume inspiré ou expiré en fonction du temps.

Exemple de base d’un spiromètre : l’air est recueilli dans une cloche graduée.

Un pneumotachographe permet d’étudier le débit ventilatoire instantané :

- en fonction du temps, la courbe est un pneumotachogramme,

- en fonction du volume des poumons, la courbe est une boucle débit volume. 

Exemple de base : appareil à ailette qui tournent plus ou moins vite en fonction du débit.
Les appareils évolués donnent, par intégration, tous les paramètres d’intérêts : volumes, capacités, débits, etc.

 

Les mesures se font à la bouche, le nez obstrué par un pince-nez.

Pour mesurer le volume résiduel VR, il faut utiliser une autre méthode, par exemple la méthode de dilution à l’hélium.

 

Affirmation 2

Non.

CV, capacité vitale = VRI + VT + VRE

(VT : Volume Tidal ; volume courant).

 

Affirmation 3

Oui.

VEMS : Volume Expiré Maximal par Seconde

 

Le coefficient de Tiffeneau VEMS/CV est bas en cas d’asthme, de bronchite chronique.

 

Affirmation 4

Non.

[B] : Un débitmètre de pointe, peak flow meter en anglais, est un instrument qui de donne le débit expiratoire de pointe (PEP) ; la vitesse maximale du souffle.

Un débitmètre de pointe n’est pas un pneumotachographe.

Un pneumotachographe est un appareil complexe permettant de tracer les débits instantanés et par intégrations les autres paramètres d’intérêts.

Les débitmètres de pointe sont utilisés par les asthmatiques pour prévoir la survenue d’une crise : PEP inférieur à 80% d’un PEP normal = danger de crise d’asthme.

 

 

 

 


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Quelques affections pulmonaires

 




Sélectionnez les deux affirmations exactes :

 

1- [A] : Pneumothorax

2- [B] : Pneumonie

3- [C] : Emphysème pulmonaire

4- [D] : Pneumonie

5- [E] : le VEMS est augmenté chez un sujet asthmatique. (Courbe présentée : pneumotachogramme)

6- [F] : obstruction des bronchioles

7- [G] : Un débitmètre de pointe est un appareil évolué qui permet de tracer les courbes de débit/volumes

 

 

Les affirmations 1 et 4 sont exactes.

 

Affirmation 1

Oui.

[A] : Pneumothorax.

Causes possibles d’un pneumothorax : coup de couteau, l’éclatement dans un barotraumatisme de plongée sous-marine, etc.

Voir chapitre précédent « élasticité pulmonaire », Pression transpulmonaire

 

Affirmation 2

Non.

[B] : Pleurésie avec épanchement.

 

Affirmation 3

Oui.

[C] : Bronchite

Inflammation des bronches ; chronique ou aiguë.

 

Emphysème pulmonaire : destruction des bronchioles respiratoires et des alvéoles. Moins d’élasticité, rétrécissement des bronchioles et surpression dans les alvéoles qui éclatent.
Note : les alvéoles pulmonaires ne repoussent pas !

 

Affirmation 4

Oui.

[D] : Un lobe est affecté => pneumonie.

 

Affirmation 5

Non.

[E] : le VEMS est très diminué chez un sujet asthmatique.
La courbe présentée, volume fonction du temps, a été obtenue avec un spiromètre (Voir page précédente).

 

Affirmation 6

Non.

Le débit initial d’expiration mesuré par un pneumotachographe est celui qui passe dans les conduits les plus proximaux.
La courbe montre le déficit en débit initial et correspond à une obstruction dans une bronche.


BPCO : Bronchite Pulmonaire Chronique Obstructive

 

Affirmation 7

Non.

[G] : Un débitmètre de pointe, peak flow meter en anglais, est un instrument qui mesure le débit expiratoire de pointe (PEP) ; la vitesse maximale du souffle.

Très utilisé par les asthmatiques pour prévoir la survenue d’une crise : PEP inférieur à 80% d’un PEP normal = danger de crise d’asthme.

 

Un débitmètre de pointe n’est pas un pneumotachographe.

Un pneumotachographe est un appareil complexe permettant de tracer les débits instantanés et par intégrations les autres paramètres d’intérêts.

 

 

 

 


 

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Synthèses. Résistances

 

Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- [A] : La force de résistance statique est proportionnelle à la compliance (C x V)

2- En respiration de repos, la force motrice respiratoire doit principalement vaincre les résistances dynamiques

3- [B] : dV/dt, variation de volume par unité de temps, est un débit

4- Le diaphragme est le seul muscle respiratoire

 

L’affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

[A] : Force statique proportionnelle à l’élastance

E : élastance (inverse de la compliance ; compliance qui est la distensibilité)

Révision : chapitre précédent « Ventilation. Elasticité »

 

Affirmation 2

Non.

En respiration de repos, 2/3 de la force motrice respiratoire est utilisée pour vaincre les forces de résistances élastiques du poumon et de la cage thoracique, 1/3 pour vaincre les forces dynamiques à l’écoulement de l’air.

 

La force motrice respiratoire doit vaincre :

- l’élastance pulmonaire,

- l’élastance de la cage thoracique,

- la résistance à l’écoulement de l’air des voix aériennes extra et intra thoraciques, etc.

Il faut donc considérer, pour la formule présentée, que tous les indices «TOT» (totale), sont implicites.
Exemples : PTOT, ETOT, etc.

Note :

Résistances à l’écoulement de l’air :

- 20% environ pour vaincre les frottements de l’air sur les tissus,

- 80% environ pour l’écoulement des molécules de l’air dans les voies aériennes.

 

Affirmation 3

Oui.

Les débits reflètent la rapidité de réactions respiratoires des poumons.

Exemple :

VEMS : Volume Expiré Maximal par Seconde

VEMS/CV : indicateur de la perméabilité, de l’obstruction, des voies aériennes.

85% pour les jeunes,

70% pour les personnes âgées

 

Affirmation 4

Non.

Muscles inspiratoires :

- Diaphragme,

- scalène, SCM (hyperventilation),

- intercostaux externes

Muscles hyperventilation expiratoires :

- intercostaux internes,

- abdominaux.
Voir page suivante « Force motrice ».