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Page 1.

 

Tissu myocardique

 




Sélectionner l’affirmation exacte :

 

1- Le tissu myocardique est un tissu musculaire strié capable de se contracter rythmiquement de façon autonome

2- Le système nerveux végétatif n’a pas d’influence sur le rythme des contractions 

3- Plusieurs noyaux par cardiomyocyte

 

L’affirmation 1 est exacte.

 

Affirmation 1

Oui.

Le cœur est un muscle strié dont les travées sont comparables à la structure générale des muscles striés squelettiques.

Il est capable de se contracter rythmiquement de façon autonome.

 

Affirmation 2

Si.

Schématiquement :

- le SNE parasympatique (acétylcholine) ralentit le rythme cardiaque

- le SNE sympathique (noradrénaline) l’accélère.

Voir Récepteurs acétylcholine

 

Affirmation 3

Non.

Un seul noyau par cardiomyocyte.

Cardiomyocyte : cellule musculaire du myocarde.

 

 

 

 

 

Page 2.

 

Myofibrilles. Jonctions d’adhérence

 




Sélectionner l’affirmation exacte :

 

1- Les myofibrilles ne sont pas reliées aux jonctions d’adhérences des stries scalariformes

2- Pas de jonctions communicantes entre cellules : les signaux contractiles ne sont pas retransmis entre cardiomyocytes

3- Peu de mitochondries dans les cardiomyocytes

4- Les cardiomyocytes sont solidarisées à leurs extrémités par des jonctions d’adhérence

 

L’affirmation 4 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

[A] : Les myofibrilles sont reliées, à leurs extrémités, aux jonctions d’adhérences des stries scalariformes.

Note :

Une seule myofibrille est représentée.

En réalité des milliers de myofibrilles par cellule.
Myofibrilles regroupées en myofilaments.

 

Affirmation 2
Si.

Jonctions GAP entre toutes les cardiomyocytes adjacentes.

 

Affirmation 3

Si.

Beaucoup de mitochondries, et plus grosses que dans les cellules striées, dans les cardiomyocytes.

 

Les cardiomyocytes :

- contractiles,

- de forme globalement cylindrique (100 µm x 50 µm environ),

- présentent des bifurcations de connexions aux autres cellules,

- un seul noyau, dans une zone centrale dépourvue de matériel contractile,

- beaucoup de mitochondries,

- les myofibrilles, formées de filaments d’actine et de myosine, sont disposées dans l’axe de la cellule,

- les myofibrilles sont divisées en sarcomères,

- les mitochondries sont plus nombreuses et plus grosses que dans les cellules striées des muscles squelettiques.

 

Affirmation 4

Oui.

Les jonctions sont présentes, et visibles en microscopie électronique, dans les stries scalariformes.

- Desmosomes, adhésion forte des cellules. Attachement des filaments de desmine.

- Zonula adhaerens, autre type de jonction d’adhérence cellule-cellule. Liaison des derniers filaments d’actine.

- Jonctions communicante GAP. Transmission des signaux contractiles.

Voir aussi :

Desmosomes et jonctions GAP

Système de jonctions, cellules épithéliales

 

 

 

 


Page 3.

 

Travées musculaires

 




Sélectionner l’affirmation exacte :

 

1- Les sarcomères des cardiomyocytes ont la faculté de contraction rythmique automatique

2- Le tissu conjonctif du myocarde contient des nerfs provenant du système nerveux végétatif

3- Les travées myocardiques, sortes de rubans, constituent la structure musculaire du coeur

 

L’affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

Comme tous les sarcomères, les sarcomères des cardiomyocytes dépendent de signaux externes pour réaliser les liaisons myosine-actine.

Les signaux de contraction proviennent d’un générateur interne au cœur (Voir page suivante).

 

Affirmation 2

Non.

Le système nerveux végétatif influence le générateur interne d’impulsions.

(Voir page suivante)

 

Affirmation 3

Oui.

Les travées myocardiques, sortes de rubans, constituent la structure musculaire du cœur.

La contraction/relâchement des myofibrilles internes aux cellules des travées myocardiques, provoque la systole/diastole du cœur.

 

 

 

 

 


Page 4.

 

Fonctions & tissus

 




Sélectionnez l’affirmation exacte :

 

1- Les travées myocardiques sont indépendantes (flottent dans le tissu conjonctif)

2- Le tissu cardionecteur est un tissu musculaire

3- Le cœur a des fonctions endocrines

4- Le noeud auriculaire, responsable du rythme sinusal, « pacemaker », n’est pas modulé par le SNA

 

L’affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

Les travées myocardiques sont attachées à un anneau fibreux
L’anneau fibreux constitue un point d’appui central autour duquel bat le coeur.

 

Affirmation 2

Non.

Tissu cardionecteur :

- aussi appelé «tissu nodal » (formé de noeuds de cellules),

- sources des impulsions de contraction automatique du myocarde,

- les 2 noeuds générateurs, tous les deux situés dans la paroi de l’oreillette droite, contiennent des cellules autoexitables,

         - Le centre atrionecteur : contraction des oreillettes,

         - Le centre ventriculonecteur : contraction des ventricules.

- le faisceau de His est un filament, 2 cm environ, qui relie les générateurs d’impulsions au réseau de distribution.
- le réseau de Purkinje est le réseau de distribution au myocarde ventriculaire,

- la dépolarisation / polarisation des cellules du tissu nodal est indépendante du système nerveux central.

 

Affirmation 4

Si.

Le noeud auriculaire, responsable du rythme sinusal, « pacemaker », est sous l’influence du SNA.

 

 

 

Rappels :

 

Fonctions du cœur

- Fonction musculaire liée aux cardiomyocytes du tissu myocardique,

- Fonction de conduction du tissu cardionecteur,

- Fonction endocrine.

 

Fonction et tissus musculaires

L’anneau myocardique fibreux sert d’encrage aux travées myocardiques musculaires.

Les travées musculaires, sortes de rubans, s’enroulent en spirales dans les parois myocardiques des cavités atriums & ventricules.

La contraction/relâchement des myofibrilles internes aux travées myocardiques, provoque la systole/diastole du cœur.

 

Fonction conduction et tissu cardionecteur

Le tissu cardionecteur, ou tissu nodal, est à l’origine des contractions du myocarde.

Le tissu cardionecteur est formé de cellules auto excitables indépendantes de toute stimulation pouvant provenir d’autres organes.

Les cellules du tissu cardionecteur sont noyées dans le myocarde.
Le tissu cardionecteur est composé de :

- De deux nœuds situés dans l’atrium droit,

- D’un faisceau conducteur : Le tronc de His qui se divise en deux branches à destination des extrémités des ventricules,

- Des arborisations du réseau de Purkinje distribuant l’influx à tout le myocarde ventriculaire. 

 

Fonction endocrine

Des cellules myoendocrines secrètent divers peptides.

Exemple : Facteur natriurétique auriculaire ANF

Natriurétique : qui favorise l’excrétion urinaire du sodium.

 

 

 

 


Page 5.

 

Innervation extracardiaque

 




Sélectionner les deux affirmations exactes :

 

1- Les nerfs X ou pneumogastriques sont accélérateurs du rythme et de la force des contractions cardiaques

2- Le tonus vagal (70-75 battements/minute), tonus de repos, est imposé par le nerf vague. Vagal = nerf vague

3- Les neurotransmetteurs acétylcholine et noradrénaline, l’adrénaline, la pression artérielle, influencent le tonus cardiaque

4- Les récepteurs membranaires des cellules cardiaques sont cholinergiques muscariniques

5- Le cœur est innervé par le SN somatique moteur (présence de plaques motrices et de jonctions neuro-musculaires)

6- SN sympathique : les récepteurs des organes cibles sont cholinergiques

 

Les affirmations 2 et 3 sont exactes.

 

Affirmation 1

Non.

En cas d’hypertension, les nerfs X ou pneumogastriques libèrent de l’acétylcholine, et provoquent la diminution du rythme et de la force des contractions cardiaques

Système nerveux parasympatique : modérateur. Figure (3)

Système nerveux sympathique : ergotrope (producteur d’énergie), aboutir rapidement à une activité plus élevée. Figure (4)

 

Affirmation 2

Oui.

Tonus vagal = nerf vague.

Au repos, le nerf vague [X] envoie plus d’ACh que les nerfs sympathiques de noradrénaline et impose le tonus cardiaque.

 

Affirmation 3

Oui.

Le tonus cardiaque est aussi sous l’influence :

- de l’adrénaline générée par les médullosurrénales,

- de la pression artérielle contrôlée par les barorécepteurs des sinus carotidiens.

Voir Hormone adrénaline

 

Affirmation 4

Non.

Les récepteurs membranaires des cellules cardiaques sont divers :

- Récepteurs cholinergiques muscariniques du parasympathique,

- Récepteurs adrénergiques (adrénaline/noradrénaline) du sympathique,

- Récepteurs de l’angiotensine II,

- canaux calciques, voltage-dépendants, ligand-dépendant,

- etc.

 

Affirmation 6

Non.

Voir figure résumée  SNA. Neurones transmetteurs

SN sympathique post-synaptique :

- récepteurs généralement adrénergiques,

- muscles lisses : cholinergiques muscariniques,

- dopaminergiques : reins

SN sympathique pre-synaptique : acétylcholine/nicotinique.

SN parasympathique : pré-synaptique/cholinergique post-synaptique/muscarinique

 

Récepteurs cholinergiques nicotiniques :

Canaux ioniques = rapides. Exitation.

Récepteurs cholinergiques muscariniques :

Couplés aux protéine G = plus lents ; réponses excitatrices ou inhibitrices.

 

 

 

Chapitre connexe :

Détail des ganglions et plexus du SNA.

 

 

 

 


Page 6.

 

Comparaisons strié-lisse-cardiaque

 




Sélectionner les deux affirmations exactes :

 

1- [A] Plaques motrices : récepteurs adrénergiques

2- Un seul noyau par cellule muscle lisse ou myocardique. Cellules muscle strié : plusieurs noyaux

3- [B] : jonction GAP

4- [C] : La troponine est importante pour la phosphorylation et l’attachement myosine / actine

5- [D] : Nerf vague [X] =  système nerveux parasympathique

 

Les affirmations 2 et 5 sont exactes.

 

Affirmation 1

Non.

Plaques motrices (muscles striés) : récepteurs cholinergiques nicotiniques.

 

Affirmation3

Non.

[B] : Corps denses :

- cellules musculaires lisses,

- densifications de protéines,

- au niveau de la membrane plasmique et dans le sarcoplasme,

- points d’attaches des filaments contractiles.

Propagation des messages par les jonctions GAP des cellules mitoyennes.

 

Affirmation 4

Non
[C] : Pas de troponine dans les cellules musculaires lisse.

Voir Phosphorylation de la myosine des muscles lisses.

Voir Sarcomère

 

Affirmation 5

Oui.

[D] : Nerf vague [X] : système nerveux parasympathique.

 

Système nerveux sympathique (ou orthosympathique).

 

 

Récepteurs cholinergiques

 

Cholinergique : neurotransmetteur = acétylcholine.

Les récepteurs ACh peuvent être nicotiniques ou muscariniques.

 

Nicotinique

Le récepteur nicotinique acétylcholine ACh:

- récepteur ionotrope,

- ouverture aux ions sodium Na+ et potassium K+

- sensible à l’acétylchonine (un agoniste : la nicotine),

Les récepteurs cholinergiques nicotiniques sont localisés dans les synapses :

- des plaques motrices des fibres musculaires striées,

- fibres pré-ganglionnaires  des systèmes nerveux sympathiques et parasympathiques.

 

Muscarinique

Les récepteurs ACh muscariniques :

- sont des RCPG, récepteurs couplés à une protéine G, donc moins rapides que les récepteurs ACh nicotiniques ionotropes,

- effecteur : adénylate cyclase, second messager : AMPc

- effets sur les fibres muscles lisses, cardiaques (bradycardie) et vasculaires, sur l’œil, …

Les récepteurs ACh muscariniques  sont lLocalisés :

- SN parasympathique : neurones post-ganglionnaires,

- SN sympathique : neurones post-ganglionnaires vers muscle lisses.

 

Notes :

- Unité motrice : Plus petit élément que le système nerveux peut activer.

- Ionotrope :

La même protéine membranaire est à la fois récepteur et canal.

- Métabotrope :

Récepteurs couplés avec une protéine G ou récepteurs à enzyme intrinsèque.

Voir Récepteurs membranaires

 

Voir aussi :

Synapse

Liste des récepteurs